Histoire de la Ville de Matagami

Bienvenue sur le site officiel de la Ville de Matagami

image description

Les premiers peuples

Les peuples autochtones occupent l’Eeyou Istchee depuis des temps immémoriaux. Ce terme signifie territoire des Cris, bien que l’homme blanc l’ait rebaptisé en tout ou en partie de plusieurs appellations au fil du temps dont Baie-James, Radissonie, Jamésie, Ungava ou Nord-du-Québec, les véritables appellations sont celles données par les Cris. Plusieurs appellations d’origine sont devenues familières, dont le mot « Matagami » qui signifie « la rencontre des eaux » en raison de la convergence des rivières Allard, Bell et Waswanipi dans le lac Matagami.

Kitchen, Otter, Sagansash et Ottereyes sont des noms de famille ancrés dans l’histoire de notre territoire qui a réussi à surgir de la dernière glaciation il y a 8 000 ans. Les autochtones, encore présents principalement durant l’été et les différentes saisons de chasse, occupent toujours le territoire et il est fréquent d’apercevoir en bordure de route ou sur une île, un camp traditionnel.

L’exploration minière

À la fin du 19e siècle, le Dr Robert Bell a été mandaté par la Commission géologique du Canada afin d’identifier le potentiel minéral dans le secteur de la rivière qui portera dorénavant son nom. Lors de sa première expédition en 1895, l’objectif était de cartographier et documenter le territoire en vue de campagnes d’exploration minière plus poussées qui ont débutées vers 1912. À cette époque, la recherche portait sur le diamant.

Après quelques campagnes infructueuses, l’exploration fut suspendue pendant plusieurs années pour s’intensifier à nouveau au milieu des années 1950, mais pour la recherche de métaux de base, ce qui donnera lieu dès le début des années 1960 à la naissance d’un des camps miniers les plus prolifiques au monde, le camp Matagami et l’histoire se poursuit depuis.

Pour en connaître d’avantage sur le camp minier, consultez cette section du site de Mine Matagami, une compagnie de Glencore.

La fondation en 1963

Du jour au lendemain, le gouvernement du Québec a décidé d’aller de l’avant avec la création d’une nouvelle ville, Matagami. À partir d’une terre vierge parsemée d’épinettes de ruisseaux et de rivières, l’idée de construire une ville minière moderne s’est concrétisée en quelques mois. Construction de rues, des réseaux d’utilité publique et de maisons auxquelles se sont rapidement greffées les infrastructures collectives, comme l’école Galinée, les premières entreprises de services, un lieu de culte et des plateaux sportifs, Matagami a surgi de nulle part afin de devenir un véritable avant-poste de l’ouverture vers le Nord.

La minière de l’époque devant fournir les habitations pour ses travailleurs, donnera à Matagami un aspect uniforme puisque la grande majorité du parc immobilier sera composée des quelques modèles sélectionnés par l’entreprise, modèles que l’on distingue encore facilement aujourd’hui.

La Baie-James

Pour certains, la période de la Baie-James représente l’âge d’or de l’économie locale. Au tournant des années 1970, Matagami connaît une période de croissance économique qui allait la marquer à jamais. Augmentation rapide de la population, développement d’entreprises, l’expression « boom town » prend tout son sens. La décision d’aménager la rivière La Grande allait lancer le Québec tout entier dans une aire de prospérité économique dont l’épicentre aura été Matagami. Encore aujourd’hui, cette période profite à Matagami, car elle lui aura laissé en héritage : sa cour de transbordement et la route Billy-Diamond (jusqu’en 2020, elle était désignée sous l’appellation route de la Baie-James).

Le nom de Matagami est encore aujourd’hui associé à cette période sans précédent qui demeure dans l’imaginaire collectif. Pour Matagami, le véritable avantage de cette période aura été de pouvoir établir un réseau de communication avec les communautés autochtones de la région et de pouvoir profiter d’un réseau de transport essentiel à son développement.

Aujourd’hui

Matagami est aujourd’hui une ville dotée d’infrastructures modernes qui permettent à la population qui souhaite d’avoir un mode de vie actif et de bénéficier d’une très grande qualité de vie. Offrant des perspectives de carrières très intéressantes, l’économie locale repose sur les mines, la forêt et sur de nombreux emplois de professionnels que l’on retrouve dans les services publics.

Endroit idéal pour fonder et élever une famille, Matagami offre tout à portée de main dans un contexte sécuritaire et abordable. Notre site internet se veut une vitrine sur l’éventail des activités et services disponibles chez-nous, parcourez-le afin découvrir tout ce dont vous pourriez profiter en devenant citoyen à part entière!

Hommage aux bâtisseurs

En 2013, dans le cadre de son 50e anniversaire, la Ville de Matagami a rendu hommage à 12 de ses bâtisseurs.

M. Gaston Letendre

Histoire

Originaire de Shawinigan, Gaston Letendre s’engage officiellement chez les Clercs de Saint-Viateur en 1952 avant d’être ordonné prêtre en 1953.

Il sera aumônier, puis professeur et directeur général de commission scolaire à La Sarre. Après s’être solidement enraciné dans son milieu, Gaston Letendre doit quitter vers Matagami en 1972 où il deviendra curé de la paroisse Sacré-Cœur. Il occupera ce poste jusqu’en 1982 où, encore une fois, il se sentira arraché à sa terre d’accueil.

L’humanisme et la bonté de l’homme auront marqué son passage à Matagami. Comme il le dit si bien : « On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a! ». Et bien, Gaston Letendre en avait beaucoup à donner. Référence spirituelle et morale pour plusieurs dans ce Matagami de l’époque qui avait parfois des allures de Far West, le Père Letendre a su réconforter bien des âmes et guider plusieurs d’entre nous durant des moments difficiles. Sa présence et sa disponibilité auront marqué à jamais les Matagamiens.

Nombreuses sont les anecdotes, aventures et drames qu’il peut maintenant un peu plus raconter avec les années qui ont passé tout en préservant le lien de confiance qu’il avait su établir.

Homme à la Foi inébranlable, Gaston Letendre est un homme d’Église résolument moderne qui aura toujours su saisir le bon dans chacune des personnes qui l’entoure sans pour autant sombrer dans la flatterie inutile. Ne vous trompez pas, Gaston Letendre est un homme fier et direct qui n’aura jamais hésité à mettre toute sa détermination au service de son prochain.

Noranda

Histoire

Économique

Au début du siècle, un jeune explorateur du nom d’Edmund Horne sillonne les terres presque vierges du Nord-Est ontarien et du Nord-Ouest québécois à la recherche de minéraux. Ses nombreux voyages et ses découvertes menèrent en 1922 à la création de Noranda.

James Murdoch fut le premier président de Noranda, âgé de seulement 32 ans lors de sa nomination, le jeune homme dirigea l’entreprise jusqu’à sa mort en 1962.

C’est toutefois sous la gouverne de John R. Bradfield que Noranda Mines est arrivée dans le secteur de Matagami et a pris la décision de mettre en exploitation la Mattagami Lake Mines Ltd. En à peine sept ans, la première découverte significative du camp de Matagami était devenue un complexe minier ultra-moderne et pleinement opérationnel.

La décision d’aller de l’avant avec la mise en production provoqua une réaction en chaîne, tout était à faire dans cette contrée jusqu’alors méconnue. Il aura fallu construire la route, électrifier le secteur, le relier à la voie ferrée, construire le concentrateur et les équipements de surface. Des investissements totalisant plus de 100 000 000 de dollars au début des années 1960, une somme colossale pour l’époque.

Noranda a entrepris la construction d’habitations pour ses employés en plus de contribuer de façon importante à des équipements communautaires comme le club de golf, et même l’école en fournissant 15 % d’une impressionnante somme de 129 000 $. S’ajoute également une implication dans la construction de l’aréna, du centre civique, du club de curling, pour ne nommer que ceux-là.

Durant des années, Noranda compte plus de 600 personnes à son emploi, ce sont des millions de dollars versés en salaires, en achat local et en support à la communauté pour l’organisation d’événements de toutes sortes.

Noranda a laissé une marque indélébile de sa présence à Matagami. Du patrimoine bâti aux infrastructures communautaires, les valeurs véhiculées par cette entreprise comme le respect et le travail sont encore des caractéristiques fondamentales des gens de Matagami.

M. Claude Nicolas

Histoire

Sportif

Originaire du secteur de Montmagny, Claude Nicolas habite en secteur rural, la famille se rend vite à l’évidence que l’agriculture ne sera pas leur planche de salut. Le jeune Claude décide d’amorcer ses études en comptabilité à Lévis, établissement très réputé à l’époque pour la qualité de son programme.

Se rappelant les sages paroles de son père, après avoir reçu plusieurs offres d’emploi, Claude décide de se diriger vers un endroit où il y aura du travail pour plusieurs années. Il accepte donc un poste en comptabilité dans la petite ville de Matagami, nous sommes en 1973. Ayant la bougeotte, il passe d’un boulot à l’autre quelques mois plus tard avant de se joindre à l’équipe de Blais & Langlois pour une quinzaine d’années. C’est dans ce contexte qu’il fera la connaissance d’un personnage marquant pour lui, Julien Langlois.

Ayant beaucoup de temps libres à son arrivée et ayant une passion sans borne pour le hockey, M. Nicolas s’implique à fond, il joue, arbitre et agit comme administrateur de l’Association du hockey mineur qu’il présidera pendant quinze ans. Ayant un amour inconditionnel pour le hockey féminin qu’il trouve plus élégant, Claude Nicolas consacre plusieurs années à le développer. Il s’implique tellement que la région passe d’aucune à onze équipes en quelques années.

Le sport est devenu tellement populaire qu’il décide d’organiser la Coupe Chrysler à Matagami, certainement un de ses hauts faits d’armes.

La vie lui a réservé bien des défis, ayant lutté à plus d’une reprise pour sa vie en raison de ses problèmes de santé, Claude Nicolas est un homme déterminé qui n’a jamais douté de sa capacité à réussir, dans la vie et dans le sport.

M. Guy Drapeau

Histoire

Économique

Ayant grandi dans une famille de quatre enfants sur une terre à Saint-Marc-de-Figuery, Guy Drapeau a commencé à contribuer très jeune aux tâches familiales. Dès l’âge de huit ans, il doit s’occuper du bétail et apporter sa contribution. Malheureusement, son père décède alors qu’il est au début de la vingtaine, après son départ,  malgré toutes ces années sur cette ferme familiale, les résultats sont décevants. La propriété est donc mise en vente.

C’est alors que le jeune Guy Drapeau parcourt le Québec en travaillant dans plusieurs mines et chantiers. Sur recommandation de son frère Yvon, Guy se présente à Matagami à l’hiver 1963 pour y travailler, l’économie du Sud fonctionnant au ralenti. Il y est depuis.

Devant nourrir sa famille, Guy Drapeau travaille d’arrache-pied pour l’entreprise Mattagami Ready Mix. Il débute doucement dans le monde des affaires en faisant l’acquisition de deux camions. Au début des années 1970, son employeur connaît des difficultés financières, ce qui le place dans une bonne position pour reprendre certains contrats, dont ceux de la Noranda à l’époque. Lemiro venait de naître.

Après avoir dirigé l’entreprise avec plusieurs partenaires au fil des années, Lemiro devient une véritable entreprise familiale puisque son actionnariat est maintenant divisé entre Guy Drapeau le père et ses fils.

Homme généreux, il s’est toujours fait un point d’honneur de prendre soin de ceux qui l’entourent, ce qui lui a été amplement remis selon ses dires. Même si travailler en étroite collaboration avec des membres de sa famille immédiate apporte parfois des défis supplémentaires, il se dit heureux d’avoir eu la chance de bâtir une entreprise solide qui aura permis à ses proches de progresser dans la vie.

Incapable de s’arrêter complètement, Guy Drapeau a eu un pincement de cœur lorsqu’il a vendu l’entreprise qu’il a bâti sans compter ses heures. Il demeure actif en s’occupant des différents bâtiments qu’il possède et prévoit profiter doucement d’une retraite bien méritée.

M. Camille Caron

Histoire

Économique

Originaire de Colombourg, Camille Caron arrive en 1961 après avoir passé cinq années en Ontario en tant que menuisier. Il occupe son premier emploi à Matagami lors de la construction du puits de la mine Orchan. Suite à l’octroi à l’entreprise Alson inc. de la construction de 50 maisons pour la mine Mattagami Lake, au milieu de la vingtaine, il devient contremaître général. Trois autres contrats du genre suivront.

En 1963 il installe sa famille à Matagami et l’année suivante il construit la résidence familiale. Dès 1965, il se lance dans l’immobilier en transformant la première église de Matagami en édifice à logements.

En décembre 1970, il fait l’acquisition du fonds de commerce de Alson et devient membre de Home Hardware. Il opère alors depuis un entrepôt situé sur la rue Nottaway où il y fait de bonnes affaires, principalement avec les grands donneurs d’ordres de la Baie-James. Avec la fin de travaux d’aménagements hydroélectriques, il fait face à son plus grand défi professionnel, redéfinir son entreprise et développer de nouveaux marchés pour survivre. Avec détermination, courage et ténacité, il parvient à se tailler une place de choix dans les communautés autochtones de la Baie-James. Encore aujourd’hui, il prend un grand plaisir à rencontrer toutes les personnes qu’il a eu l’occasion de servir au cours des quarante dernières années.

Homme d’affaires passionné, Camille Caron l’est tout autant dans la vie de tous les jours. Conscient des heures incalculables qu’il a dû mettre pour atteindre ses objectifs commerciaux, il prend aujourd’hui le temps de profiter de ses trois enfants et de ses dix petits-enfants. Son amour pour eux est palpable lorsqu’on a la chance d’en parler avec lui.

La retraite fait maintenant partie de ses plans, mais ce n’est pas pour l’immédiat. Cet homme plein de rêves et de projets nous réserve encore certainement bien des surprises.

Mme réjeanne Gilbert

Histoire

Communautaire

Arrivée à Matagami en 1973, Mme Gilbert a vécu sa jeunesse dans la paroisse de Val-Saint-Gilles dans le secteur de La Sarre. Dès son tout jeune âge, elle a du prendre en charge de jeunes enfants suite au décès d’un membre de la famille. Située à peine à quelques mètres de la résidence familiale, elle se sentait tout de même bien loin de ceux qu’elle aimait tellement la tâche était prenante.

Au début des années 1970, elle rencontre Jean-Louis Gilbert et de fil en aiguille, ils unissent leur destinée. Comme le veut l’adage, qui prend mari, prend pays! La nouvelle Mme Gilbert arrive à Matagami. Dès lors, elle commence à s’impliquer dans le milieu afin de tisser des liens.

C’est le Père Gaston Letendre qui l’invite à structurer des services pour les plus démunis de la communauté. Mme Gilbert prend alors conscience de l’ampleur des besoins dans la communauté.

En 1981, une tragédie frappe dans la famille Gilbert qui perd un fils. Réjeanne s’implique corps et âme dans les organismes afin de s’occuper l’esprit et de ne pas sombrer dans la peine à l’infinie.

Son activité incessante permet à des organismes comme les Filles d’Isabelle, Les Abeilles et La cuisine collective d’apporter soutien et réconfort aux personnes en difficulté et à celles qui vivent des moments difficiles.

Toute la reconnaissance et l’appréciation des personnes qu’elle aura aidées au fil des ans lui auront apporté un grand sentiment de satisfaction.

Mme Gilbert est heureuse de tous les liens d’amitié et de la solidarité qu’elle a eu durant toutes ses années d’implication se sont déroulées. Elle prépare activement la relève afin de pouvoir prendre soin d’elle en voyageant et en profitant des ses enfants et petits-enfants qui lui apportent un amour sans limite.

M. Julien Langlois

Histoire

Économique

C’est dans un petit coin reculé de Saint-Félix-de-Dalquier qu’un petit homme du nom de Julien Langlois apprend très jeune à travailler. Dès l’âge de 13 ans, il se qualifie lui-même de conducteur de camions, en pleine deuxième guerre mondiale, il s’agit de camions rudimentaires, mais tout de même!

C’est à quinze ans qu’il est forcé de devenir un homme en se rendant travailler dans le parc La Vérendrye où il est jumelé à des hommes beaucoup plus âgés qui ne lui laissent aucune chance. En peu de temps, il se fait remarquer et il deviendra, toujours selon ses dires, en quelques heures, un opérateur de niveleuse. M. Langlois doit dire vrai, il est presque aussitôt nommer contremaître et il se met à parcourir les quatre coins de la région et du Nord de l’Ontario à construire des ponts et des routes d’accès pour le ministère des Terres et Forêts. C’est dans ce contexte qu’il rencontra la belle Denise qui encore aujourd’hui, 60 ans plus tard, l’accompagne dans toutes ses aventures.

Travailleur acharné, Julien Langlois a dû prendre des risques tout au long de sa carrière d’entrepreneur afin de faire croître l’entreprise qui a fait son succès. Entouré d’hommes de grande envergure et d’une équipe de travailleurs fait du même matériel que Julien Langlois, l’équipe de Blais & Langlois a relevé un nombre incalculable de défis au fil des années afin de devenir la plus importante compagnie de construction dans la région.

Passer le flambeau n’a pas été chose facile pour lui. Il a toutefois éprouvé une grande fierté à voir ses partenaires et son fils porter bien haut l’entreprise qu’il a fondée et développée.

M. Hipollyte Ayotte

Histoire

Économie

C’est à Amos que cet homme imposant de par son physique et sa présence voit le jour. Hippolyte Ayotte, qui depuis longtemps sait ce que travailler fort représente, aura su profiter d’une occasion qui s’est présentée à lui de s’investir dans le domaine forestier.

En 1979, il prend le contrôle de la scierie de Matagami, et en compagnie de son fils Daniel, il amorcera la modernisation du complexe de Matagami qui encore aujourd’hui représente un secteur important de l’économie locale.

Homme de parole et de conviction, Hippolyte Ayotte était un homme juste pour qui une poignée de main était plus importante que la signature de n’importe quel document. Il s’occupera principalement de l’administration de l’entreprise et des questions de foresterie, laissant la place aux plus jeunes pour l’implantation de l’automation et de l’informatisation des procédés de production.

Homme de peu de mots, M. Ayotte aura malgré sa dévotion pour l’entreprise été un père présent qui a voulu léguer à ses enfants de solides valeurs familiales, d’intégrité et d’éducation.

M. André Lachapelle

Histoire

Économique

Arrivée à Matagami avant même la fondation officielle de la Ville, André Lachapelle a connu toutes les époques et les rebondissements de notre ville nordique.

La variété de ses expériences lui aura permis de participer à l’essor économique de Matagami dans bien des volets. Se lançant dans le domaine du transport par hélicoptère sur un coup de tête, il deviendra à un moment donné, le chef de la plus grande entreprise privée du secteur dans l’Est du Canada, son entreprise devenant même pancanadienne.

On le connaît surtout pour le Motel Matagami dont il a fait l’acquisition dès le milieu des années 1960 et qu’il aura su garder, opérer et développer durant de nombreuses années. Centre névralgique de l’activité économique locale, le Motel Matagami et M. Lachapelle ont été au cœur de bien des anecdotes savoureuses au fil des ans.

Travailleur infatigable, il aura su prendre son avenir en main et faire de ses entreprises un véritable succès dont toute la population de Matagami peut encore profiter aujourd’hui. Son flaire, son instinct et son audace auront conduit André Lachapelle à des réalisations remarquables.

M. Collin Leblanc

Histoire

Communautaire

Colin Leblanc a grandi à Sainte-Rose-de-Poularies. Dès l’âge de huit ans, il perd son père. À ce moment, il ne saisit pas tout à fait l’ampleur de la perte en raison de la présence de sa famille élargie avec qui il passera malgré tout une enfance heureuse.

Devenu jeune adulte, M. Leblanc étudie afin de devenir plombier. C’est cette formation qui le conduit à travailler un peu partout, dont à Matagami où il arrive en août 1968. Il aura d’abord travaillé à la construction de l’hôpital avant d’effectuer un court séjour à la mine.

Plus tard, il deviendra ambulancier et s’impliquera à fond au sein de l’Ambulance Saint-Jean. Ses fonctions maintiennent M. Leblanc en contact constant avec la communauté et son goût d’aider le pousse à s’impliquer dans la brigade des pompiers, brigade qu’il dirigera pendant 34 ans.

Ce poste lui aura donné l’occasion de se créer de solides amitiés et de travailler avec des hommes qui auront formé une équipe exceptionnelle selon ses dires. Colin Leblanc s’est toujours fait un point d’honneur à diriger ses équipes tout en préservant la sécurité de chacune des personnes qui les ont composées. En ce sens, il a été très heureux de constater que le métier de pompier volontaire s’est grandement professionnalisé au fil des ans, des formations de plus en plus rigoureuses étant devenues obligatoires.

Tous se souviennent de Colin Leblanc comme un bon vivant, un homme au grand cœur qui tantôt derrière le comptoir du restaurant de l’aréna, tantôt à faire de la sécurité ou à attacher des milliers de paires de patins aura toujours eu un sens civique hors du commun.

Mme Estelle Larivière

Histoire

Économique

Déménagée à Matagami avant même que la Ville n’existe, Estelle Larivière arrive dans une contrée qui n’est qu’épinettes et terres en friche. Le travail dans le secteur minier ayant attiré son conjoint, elle le suit dans son aventure avant d’écrire sa propre histoire.

Au début des années 1970, le couple se lance dans l’aventure du commerce de détail. Une mésentente avec des sous-traitants durant la construction du commerce fait exploser les coûts et contraint son conjoint à demeurer à l’emploi de la Mine. Estelle Larivière devra prendre seule les rênes de l’entreprise qu’elle opérera et développera jusqu’au milieu des années 1980.

Heureusement, Estelle Larivière ne s’est jamais contenté d’occuper les rôles féminins de l’époque. Depuis son tout jeune âge, elle aidait son père dans l’opération de machinerie et pour l’entretien mécanique. Faire le plein et vérifier l’huile n’étaient donc qu’un jeu d’enfant pour elle.

Alliant son rôle de femme d’affaires à celui de mère de famille, Mme Larivière aura compris avant bien des gens ce qu’est la conciliation travail-famille.

M. Robert Labelle

Histoire

Politique

Après une enfance heureuse à Vassan près de Val-d’Or, Robert Labelle s’enrôle dans ce qu’on appelait à l’époque l’AIR FORCE où il acquiert une expertise d’opérateur radio. Ses qualifications lui donnent plus tard la chance de travailler à la construction de la route de la Baie-James.

Après un court passage à la mine Orchan, M. Labelle travaille de 1975 à 1980 dans la cour de transbordement de la Société d’énergie de la Baie-James avant d’accepter un poste à la mine de Matagami, poste qu’il occupera jusqu’en 2005.

En 1985, sur recommandation de son entourage, M. Labelle tente sa chance à la mairie de Matagami et est élu. Il occupera ce poste pendant cinq mandats, soit vingt années à se dévouer au développement de sa communauté.

Matagami vivant au cycle des ressources naturelles, il a connu les hauts et les bas et il a su traverser toutes les tempêtes en préservant la qualité de vie des citoyens.

Maire, employé de mine, homme d’affaires, Robert Labelle est de tous les combats. Il travaille activement au dossier des négociations avec Hydro-Québec pour l’obtention de retombées économiques en lien avec l’aménagement des centrales Eastmain et Eastmain 1A. Ces deux ententes, d’une durée respective de 15 et 50 ans seront selon lui, son plus bel héritage. Bien peu de gens peuvent se targuer de laisser des avantages aussi importants aussi longtemps après leur passage.

Toujours fier ambassadeur de Matagami, Robert Labelle n’hésite pas à vanter les mérites de notre communauté pour la qualité des services qu’on y retrouve et les opportunités qu’elle nous offre.

S’estimant choyé, M. Robert Labelle est un homme qui a su prendre des risques, initier des projets et tout mettre en œuvre pour aller au bout de ses rêves.